En vrac....
Dans l'ordre ou dans le désordre, tout se passe, tout se mélange dans ma caboche et j'éprouve le besoin de vider mon sac pour y voir plus clair.
Je termine ces vacances en étant épuisée.. comme c'est étonnant. Je n'ai pas réussi à travailler pour le collège. Comme c'est étonnant. J'avais tenté d'arrêter mon calmant du soir mais j'ai laché l'affaire. J'ai repris les médocs depuis lundi. C'est léger et pourtant sans je n'en pouvais plus. J'avais des douleurs, des pressions dans la poitrine. J'avais un mal fou à m'endormir et je dormais très mal. Je ressentais l'angoisse remonter à une vitesse fulgurante et mon "esprit" ne parvenait pas à calmer suffisamment tout ça. Alors j'ai craqué. Je crois que je suis encore trop faible pour tout gérer toute seule.
Pendant ces vacances, j'ai découvert des choses sur moi: je n'aime pas jouer avec ma fille, parce qu'elle n'est pas assez "grande" pour moi. Je ne parviens pas à m'abaisser à son âge, à revenir dans le passé, dans l'enfance. Mais... j'ai vécu ça. Ma mère n'a jamais joué avec moi. Ma soeur et mon frère étant beaucoup plus agés que moi, ils n'ont guère joué avec moi. Mon père se réfugiait dans son bricolage au garage (pour éviter les angoisses permanentes de maman...) Bref, j'ai vécu seule, et je n'arrive pas à revenir à ce stade là, peut être par précaution, pour éviter de revivre cette souffrance de solitude que j'ai éprouvé à ces moments là. J'ai découvert que j'ai beaucoup d'attitudes comme maman.. et ça me gène. Quand je vois comment elle vieillit, je ne veux pas, devenir comme elle. J'ai découvert que je suis encore faible et que certaines personnes, notamment des femmes, m'influencent. Aujourd'hui encore, je me suis sentie petite devant ma belle mère, parce que j'ai osé affirmer mon caractère devant ma fille qui faisait une énième crise face à la nourriture (elle refuse de manger plein de choses alors qu'elle adorait manger. Elle pourrait se contenter de produits laitiers, de jus de fruit et de chocolat... sauf que non... elle mangera de tout et puis c'est tout... ). Bref, osant m'affirmer en tant que maman, j'ai ressenti un malaise auprès de ma belle mère, comme si elle trouvait que j'étais trop dur...De fait, pour se "venger", elle s'en prenait à son mari qui allait dans mon sens et non dans le sien, plus compatissant.
Pendant les vacances, j'ai perdu du temps... encore et toujours. Je n'ai même pas eu le temps de faire les ourlets des deux pantalons que je me suis acheté et qui sont trop longs. J'ai même pensé les emmener chez la retoucheuse mais ayant tout le matos à la maison et sachant le faire, ça serait abusé quand même...
Pendant les vacances, j'ai vraiment pris la décision de faire des économies et de faire plein de choses de mes mains, notamment et surtout la cuisine, tant pis pour le temps que ça prend.
Je me lave les cheveux tous les jours, sinon j'ai des pics rebels et ça, c'est même pas la peine d'essayer de les cacher.
Je n'ai pas le temps de faire du sport alors que je me suis souvenue que lorsque je faisais du stepper régulièrement et que j'allais en salle de sport régulièrement je n'avais pas ces soucis de santé là, je n'avais à m'occuper que de mes allergies et c'était déjà suffisant...
J'en ai marre de ma maison sale et mal rangée. Je ne souhaite pas avoir un truc d'expo tout fade mais une maison propre et rangée j'en rêve. J'ai balayé le jardin et je me suis rendue compte que le jardin est à l'image de la maison: pas du tout pratique. Donc opération réaménagement en vue.
On a trouvé une nouvelle voiture. Une superbe occasion qu'on va chercher mercredi. Elle est spatieuse et nous permettra de partir à l'aventure quand bon nous semblera.
J'ai mangé au resto avec mon amoureux dans une terrasse couverte, il faisait beau et j'ai bénéficié de la chaleur des rayons du soleil ce jour là, ça m'a fait du bien.
Le gastro entérologue m'a dit que je ne devais pas suivre de régime particulier. Je dois manger de tout de façon équilibrée et boire beaucoup. Pour lui, mes troubles ne viennent pas de la nourriture....
J'ai eu peur pour maman, ses malaises et son infection pulmonaire l'ont bien fatigué. Ma belle mère flanche un peu, mon beau père aussi... super..
15 jours... ce fût le délai pour le ravage d'un cancer incontrolable sur le collègue d'O. Les obsèques étaient aujourd'hui. Il y est allé.
Le cancer: maladie qui m'effraie au plus au point. Outre le fait d'avoir peur de souffrir pour finir par mourir, je me suis rendue compte que j'ai très peur de la diminution physique liée à cette maladie: perdre les cheveux, les sourcils.. Perdre le peu de chose qui permet de voir que je suis une femme, en vie.
Je ne sais pas comment je vais tenir jusqu'à la fin de l'année.. à ce rythme là, j'épuise mon énergie à vitesse grand V... mais me mettre en arrêt me paraît totalement inutile car j'ai besoin de mon rythme de travail, j'ai besoin de me forcer à aller au travail pour avancer. A rester à la maison, je glande, (pardon pour la vulgarité), je tourne, je ne fais rien de constructif. Mais j'avoue qu'aujourd'hui, à l'idée de travailler pour lundi, les maux de ventre sont réapparus...
Billet décousu une fois de plus...m'en fiche... comme le disait très justement Sabine, ici, c'est mon défouloir alors...