Agacée...

Je suis agacée envers moi même... et encore, je reste polie.
J'en ai tellement marre de "survivre". Je me plains tout le temps, continuellement. Mon homme va finir par en avoir assez. La psy, je l'ai dit, je ne sais pas où elle veut en venir. J'en ai marre d'avoir des "douleurs". Quand c'est pas à un endroit c'est à un autre. J'ai quelques rares moments voir quelques rares journées où ça va et je me dis que c'est possible. Cela fait presque 8 mois que les premières douleurs au ventre sont apparûes. Cela fait 3 mois que l'angoisse est omni présente. Aujourd'hui, presque pour la première fois de ma vie, j'ai eu un moment seule avec mon papa. On a discuté, de maman. J'ai lâché le morceau sur le fait que mon angoisse ou tout du moins une partie est un héritage de maman. Il est d'accord avec ça. Lui aussi souffre des angoisses de maman. Il s'échappe avec ses bricolages, ses maquettes (il est si doué...Vous verrez le cadeau de noël d'Eléonore cette année, vous allez je pense, adorer). Ca m'a paru étrange mais cela m'a soulagé aussi. Il le sait, les mots ont été posé sur, je pense, des sous entendus.

Il me faut être déterminée. Il me faut choisir mes priorités, mes envies et les assumer. Qu'est ce que je souhaite? Avoir une maison ordonnée et assez propre. Etre à jour dans mes preps de cours.  Me trouver du temps pour bricoler (tricot, couture, bricolage en tout genre) pour lire, pour faire du sport. Je serai alors plus organisée dans ma tête. Je me reproche de ne pas accepter certaines choses qui sont pourtant basiques. Je crois que je me le reproche parce que je me suis donnée, depuis toujours, en référence de maman, des objectifs irréalisables. Je ne suis pas mère au foyer. J'ai besoin de ma fille, j'ai besoin de mon travail (et pour une fois depuis 9 ans, cela se passe plutôt bien voire très bien), j'ai besoin de mon homme, j'ai besoin du temps pour moi. Et pour assumer tout cela a part égale, je dois me pousser aux fesses. Ca va prendre du temps mais je veux y arriver. Il me faut aussi me séparer de cette naïveté dont je fais preuve. Je me laisse ronger par des idées souvent fausses. Merci la télé, les magazines, internet....Il me faut m'assumer, et la chose ne sera pas facile.