Jusqu'où?
(Image trouvée sur le net et qui caractérise bien l'état de ma cervelle en ce moment)
Jusqu'où suis -je prête à aller pour me ruiner la santé? Je dirai presque pour frôler la fin, la vraie? Je n'en sais rien mais j'ai une fois de plus frôlé la catastrophe, le drame. Rien n'est terminé, rien n'est sûre mais je suis quasi persuadée que dans un petit mois, voir déjà dans 15 jours, mes bobos disparaîtront comme par magie. J'ai des douleurs, qui m'ont fait penser (et au docteur aussi) que j'avais peut être l'apendicite (non), une grossesse extra utérine (non plus) et un kyste ovarien (non plus). J'ai imaginé le pire, j'ai stressé encore plus. Et finalement, depuis vendredi où je sais que je n'ai apparement rien (même si j'ai encore des douleurs) je me rends compte que c'est encore une fois de plus, un symptôme du stress. Le fameux, l'éternel qui me détruit à petit feu. Alors je me dis, mais jusqu'où suis je prête à aller pour me détruire? Mon boulot en vaut il vraiment le coup? S'investir, se mettre la pression, en vaut il vraiment la peine? Je n'y crois plus. Les parents(certains) nous maltraitent, nous descendent en flêche bref, aucun respect ni aucune reconnaissance. Je suis fatiguée de chercher à toujours être la bonne copine/collègue/prof. Fatiguée de tenter d'apprendre des choses à des enfants qui s'en fichent royalement. Heureusement, certains sont sympas et ça remonte le moral.
Alors c'est bien beau de lire des articles et des bouquins sur la simplicité, le zen et tout le tralala... de se dire "il faudrait.. je vais peut être...".. sauf que se le dire est une chose, passer à l'action en est une autre. J'hésite toujours. J'hésite parce que j'ai peur du résultat. J'ai peur qu'en faisant ce que j'ai envie, ce qui me correspond, ça ne passe pas. Sauf qu'à rester ainsi, pour tout, (travail maison bricolage) je me tue à petit feu. Oui, je n'ai pas peur de le dire, je meurs.
Je regarde des photos. Je fais une tronche pas possible dessus, non seulement je ne souris pas, mais j'ai des cernes, le teint brouillé, la mine fatiguée et contrariée, je me tiens mal et suis mal fagotée. Mes sourires sonnent "faux". Je n'aime pas me voir ainsi. Ce n'est pas ce que j'ai envie.
La vie nous oblige à aller à 200 à l'heure, à porter des choses comme tout le monde, à faire comme les autres, voir faire mieux, à bouffer tout et n'importe quoi sous pretexte que, ben qu'il le faut c'est tout. Et là, j'arrive à saturation. Vraiment. Alors je dis stop, zut, crotte, flûte, fichtre, diantre, mer..e!
Ma vie sera la mienne, avec mes envies et puis c'est tout.
Bon, ben y a plus qu'à...